La bataille de la Rivière-Ouelle
En 1690, sous le commandement de l'amiral Phipps, les Bostonnais remontèrent le fleuve pour attaquer Québec et ainsi envahir la Nouvelle-France par le fleuve Saint-Laurent. Ayant vu la flotte américaine jeter l’ancre en face de la Pointe, les habitants de la Rivière-Ouelle se réunirent et confièrent leur commandement au curé du village, l’abbé de Francheville. Monsieur de la Bouteillerie, seigneur de la Rivière-Ouelle, était à Québec et on se disait qu’on devait faire un mauvais parti aux Anglais si ces derniers décidaient de débarquer.

Comme de fait. Plusieurs chaloupes se détachèrent des vaisseaux ancrés au large et se mirent à voguer vers le rivage.

Sous la conduite de leur curé, les habitants de la paroisse s’embusquèrent, cachés à la lisière de la forêt, à l’abri des crans du rivage. Ils attendirent en silence l’arrivée des chaloupes et des marins anglais. Les embarcations accostèrent au bord des crans, à faible portée de fusils.

Comme les Bostonnais mettaient pied à terre, un cri retentit : «FEU». L’abbé de Francheville avait donné le signal de l’attaque. Plusieurs détonations résonnèrent et une pluie de balles vint s’abattre sur les soldats bostonnais surpris. La panique fut générale. On se précipita dans les chaloupes et on s’empressa de déguerpir vers les vaisseaux, sans demander son reste.

Cet épisode n’augurait rien de bon pour la troupe de Phipps.

Parmi les colons canadiens qui avaient combattu à cet endroit, on peut retrouver les noms de :

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