Association des Familles Lemire d'Amérique inc.

Souvenirs de la rencontre du 14 août 2004, à Drummondville, QC


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M. Paul Lemire
durant sa conférence



Quelques membres à l'écoute du conférencier M. Paul Lemire petit-fils de l'inventeur M. Joseph Lemire Assis dans la première rangée à l'avant, de gauche à droite nous reconnaissons 3e de gauche, Mme Reine Lemire présidente lors du rassemblement 2001 et l'abbé Jonathan Lemire membre du CA actuel

Réflexions sur la rencontre

Cette année, pour notre rencontre d'été, nous avions pensé innover, c'est-à-dire trouver un endroit nouveau, mais toujours dans un cadre champêtre, en pleine nature.

Ainsi, nous nous sommes retrouvés au Centre Normand Léveillé, 950 Chemin Hemming, à Saint-Charles de Drummondville, samedi, le 14 août 2004 à partir de 14 heures. (cliquer pour agrandir l'image) (cliquer pour agrandir l'image)

L'endroit est très beau, dans un site naturel enchanteur. Il y a beaucoup d'espace et de bon air et surtout le soleil était au rendez-vous pour nous recevoir.

Notre intuition, quant au choix du lieu, a été la bonne. C'est ce qui ressort des témoignages entendus et un indice certain, c'est que nous y avons rencontré des figures nouvelles, des personnes pour qui c'était la première qu'ils venaient.

Un bel accueil nous a été réservé également du côté du personnel du Centre. Café et muffins nous étaient servis dans la grande salle de réunion. Rien de mieux pour créer un climat de détente et de joyeuses retrouvailles. (cliquer pour agrandir l'image) (cliquer pour agrandir l'image)

Cette année également, nous avions à l'ordre du jour quelques nouveautés; tout d'abord un comptoir de livres apportés par les participants et dont ils pouvaient disposer gratuitement. Ils étaient vendus à un dollar, au profit de notre association. Il y avait également dans nos articles promotionnels, de magnifiques assiettes sur lesquelles étaient reproduites les armoiries de notre association : une merveilleuse création de l'une de nos membres : Madame Cécile Jutras-Lemire.

Une autre innovation importante c'est notre souper-conférence. Il s'agit d'un souhait exprimé de plus en plus par plusieurs membres de notre association : nous faire connaître notre famille, nos ancêtres, particulièrement ceux qui se sont illustrés par différentes œuvres tout au cours de notre histoire.

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Cette année, pour notre rencontre d'été, nous avions choisi : Joseph Lemire, l'inventeur. Affectueusement, tout le monde l'appelait le père Jos; et il faut souligner l'inventeur car c'est bien ce que Monsieur Lemire voulait être : un inventeur, comme il le disait lui-même : " créer quelque chose de neuf, d'inédit, pouvant être utile au plus grand nombre de gens "

C'est son petit-fils et en même temps son filleul, Paul Lemire, directeur à la retraite du C.É.G.E.P. de Drummondville qui a été le conférencier invité. En des pages magnifiques et rédigées avec un grand soin, Monsieur Paul Lemire nous a présenté son grand'père. On sentait qu'il en était très fier et rempli d'admiration pour lui. Notons la présence avec nous de Madame Jeanne Lemire, la fille de Joseph Lemire.

Pour garder en mémoire les faits et gestes de l'inventeur Joseph Lemire et la nouveauté de ses inventions, permettez-moi de faire un bref résumé de la conférence de Monsieur Paul Lemire.

Monsieur Joseph Lemire est né le 10 mai 1870 à Drummondville dams la maison familiale du 4e rang. Son père propriétaire de la ferme s'appelait Damase Lemire. Celui-ci était originaire de Baie-du-Febvre et sa mère se nommait Olive Côté. Joseph était un enfant fragile et faible de santé. Il quitta l'école du rang à l'âge de 13 ans. Tout ce qu'il apprit par la suite, il l'a acquis par lui-même avec ses chers livres que le passionnaient.
Joseph n'affectionnait pas particulièrement les travaux de la ferme qui souvent sont durs et demandent beaucoup de force et d'énergie.

Le 29 juin 1896, Joseph épouse Mary Fleurent. Ils eurent onze enfants : huit garçons, trois filles. Les parents demeurèrent toute leur vie durant sur la ferme familiale du 4e rang à Drummondville. C'est Rodrigue le fils aîné qui " lorsqu'il fut en âge " prit la relève de Damase, son grand'père.

Toute la vie de Joseph pourrait se résumer en cette devise : UN CORPS SAIN DANS UN ESPRIT SAIN : mot d'ordre qu'il tenait à s'imposer à lui-même et à toute sa famille.

À cause de ses problèmes de santé, Joseph, très tôt, dut s'astreindre à un régime et à des habitudes alimentaires très sévères : un verre d'eau froide une demi-heure avant le repas; un verre de lait cru juste avant de manger; repas toujours à heure fixe; ne pas boire en mangeant; jamais de viande rouge, pas de sucre blanc mais de la cassonade, du miel, du sirop d'érable; jamais de bière ou de boisson forte; jamais de collation entre les repas. Il faut faire reposer l'estomac. Il se couchait très tard : une heure, deux heures du matin; encore là il fallait permettre à l'estomac de faire tout son travail. Pour avoir un bon sommeil, il dormait toujours la tête au nord dans l'axe de pôle magnétique.

Il fumait la pipe mais avec un tabac qu'il cultivait lui-même et qu'il faisait sécher dans le grenier de l'étable.

L'une des plus belles images qui nous reste de Joseph Lemire l'inventeur, c'est de le voir dans son petit atelier, assis à son vieux tour à pédales et ceci pendant plus de cinquante ans.

C'est en 1905 que Joseph Lemire créa sa première invention de grande importance à savoir : un système de signaux lumineux automatiques pour les trains. À cette époque, les accidents de train étaient fréquents et ils occasionnaient de nombreuses pertes de vie; ces accidents survenaient au moment de changer de voies ou de prendre une voie d'évitement quand deux trains se rencontraient : collisions, déraillement.

D'autre part, Joseph Lemire sait que le fer des rails peut être conducteur d'électricité. Il va donc remplacer le sémaphore peu fiable et très faillible par des signaux lumineux automatiques. L'invention a fait merveille.

À noter aussi l'invention d'un système électrique pour actionner les cloches d'églises. Sonner les cloches était la tâche du bedeau à l'aide de câbles. Électrifier les cloches était une tâche très complexe. Il fallait faire partir les cloches et les arrêter; celles-ci ne sonnaient pas de la même manière, aux mariages, baptêmes, funérailles et le tout devait être harmonieux. Joseph Lemire, à cause de sa ténacité, a réussi ce tour de force.

Un système à circuit fermé contre le feu et le vol; une horloge à batterie composée simplement de deux roues d'engrenage, un pendule et une batterie (pile sèche) pouvait fonctionner sans arrêt pendant près de trois ans et donnait toujours l'heure juste; une hélice passe-partout fonctionnant à l'horizontale et perfectionnée, permettant aux petits bateaux à moteur de se libérer des herbages ou autres obstacles et facilitant l'accostage, ce sont là quelques-unes des grandes inventions de Joseph Lemire.
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Notons en terminant aussi quelques-unes de " ses patentes " : - pour attacher la queue de la vache pendant la traite et ainsi se protéger le visage (les mouches) - pour fixer balais et vadrouilles qui étaient toujours à terre - pour tuer les mouches logées au plafond de la maison et ceci sans bruit.

Après cette conférence, qui a su captiver grandement toute l'assemblée, nous sommes conviés au repas dans un pavillon annexe à la grande salle de réunion. Le souper est excellent. Le climat est joyeux. N'est-ce pas une fête de rassemblement? Après le souper, les invités repartent peu à peu. Il y en a qui viennent d'assez loin.

Aux dires des participants, c'est l'une de nos très belles rencontres. Nous avons été très bien accueillis; le lieu est très accessible et l'on se retrouve facilement partout. Le coin des généalogies suscite toujours un très grand intérêt. Le souper conférence a été très apprécié. C'est à continuer : une très belle page de l'histoire de Drummondville que nous avons eu le grand plaisir de mieux connaître.

Amicalement,

Gilbert Lemire, p.h.
secrétaire.

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Page insérée le 05 Oct. 2004 revisée le 28 avril 2005