dumas




Jean Daniel Dumas, major général

Fils de Samuel et d’Anne Martin, Jean Daniel Dumas est né le 24 février 1721 à Montauban (Tarn-et-Garonne). Il est mort célibataire le 2 août 1794 à Albias (Tarn-et-Garonne). Il serait un cousin d’Alexandre et Antoine Libéral Dumas, ainsi que de Jean Dumas dit Saint-Martin.

Tout d’abord avocat, profession dont il se dégouta rapidement, il choisit en 1742 de s’enrôler dans le régiment d’Agenais en qualité de lieutenant en second des grenadiers; il devint lieutenant l’année suivante, puis participa à différentes campagnes en Europe.

Officier des troupes de la Marine, il fut d’abord envoyé en Acadie en 1750 avant d’être affecté à la garnison du fort Duquesne (aujourd’hui, Pittsburgh, en Pennsylvanie). Il s’est particulièrement distingué à la bataille de la Monongahéla le 9 juillet 1755, ce qui lui valut de se voir confier le commandement du fort Duquesne puis d’être fait chevalier de Saint-Louis le 17 mars 1756.

En mai 1757, il devint major de Québec, puis, le 1er janvier 1759, major général et inspecteur des troupes de la Marine au Canada.

Il joua un rôle actif pendant toute la guerre de Sept Ans en Nouvelle-France, et ses services furent particulièrement appréciés, notamment par le gouverneur Vaudreuil.

Rentré en France en septembre 1760, il fut promu colonel au printemps suivant. Nommé en 1765 commandant en second à l’île de Saint-Domingue, il n’eut pas le temps de rejoindre ce poste qu’il recevait, quelques mois plus tard, le commandement des îles de France et de Bourbon (La Réunion et île Maurice). Il a été fait brigadier général des armées en 1768, puis promu maréchal de camp en 1780.

Étienne Taillemite, dans l’article qu’il a signé dans le Dictionnaire biographique du Canada (et dont s’inspire cette fiche), termine par le paragraphe suivant :

« Homme d’esprit, excellent officier rempli de bravoure, de talent et d’expérience, Dumas était en outre d’une scrupuleuse honnêteté. Antoine de Sartine, qui lors de l’Affaire du Canada présida la commission chargée de juger les malversations commises dans la colonie, reconnut que « partout où le s. Dumas a commandé, les dépenses ont diminué de moitié le jour de son arrivée et qu’à son départ elles ont repris leur niveau. »

Pour en savoir plus

En savoir plus

Reproduction de son portrait