Celui que nous raconterons ici, Étienne Léveillé, serait de par sa descendance, l'ancêtre de la plupart des Léveillé d'Amérique. Étienne vit le jour vers 1641 à Saint-Maclou de Rouen, en Normandie, une ancienne province de l'Ouest de la France.

Il arrive au pays vers 1665. Au recensement du 20 mars 1667, il recevait une concession dans la seigneurie de Dombourg, à Neuville.

Il fit la connaissance d'Élisabeth Lequin, la fille de Pierre et de Catherine Boldieu. La jeune fille était originaire de la paroisse de Saint-Germain l'Auxerrois à Paris et la veuve de Jean Gaigneur. Il l'épousa à Québec, le dimanche 8 février 1671. Cette même année, les Jésuites lui cédaient un emplacement de huit perches au-dessous de l'Hôtel-Dieu de Québec, avec une maison sur le terrain.

Au recensement de 1681, il possédait un fusil, deux bêtes à cornes et quatorze arpents de terre en valeur.

Entre les années 1672 et 1682, les Léveillé/Lequin mirent au monde six enfants ; au moins deux de leurs fils se marièrent et fondèrent un foyer.

En effet, le deuxième de leurs fils, Pierre épousa Jeanne Girard, à St-Augustin, en 1700. Ils eurent dix enfants. Le troisième, Jean prenait pour épouse Marguerite Auger en 1706, à Neuville; ils engendrèrent huit enfants.

Il semble que la plus grande partie des descendants d'Étienne Léveillé et d'Élisabeth Lequin élirent domicile dans la région de Neuville ou à proximité, du moins pour les trois premières générations.

L'aïeul, Étienne Léveillé décédait le 6 décembre 1687, à Neuville et son épouse se remaria avec Pierre Girard, en 1688.