Eustache, Aubin, Pierre, Pierre et Paul Lambert
Ancêtres des Lambert d'Amérique


1) Eustache Lambert

Eustache Lambert est l'une des belles figures de notre petite histoire. Malheureusement, nous ignorons le nom de son père. Les auteurs s'accordent cependant pour affirmer qu'il était originaire des environs de Boulogne-sur-MeP, département actuel du Pas-de-Calais, dans l'ancienne Picardie. Selon nos documents canadiens, Eustache serait né vers 1618.

Un donné

Les donnés étaient des apôtres laïcs qui servaient les missionnaires de la Société de Jésus, sans avoir émis les voeux de religion comme les frères coadjuteurs. Ils faisaient des promesses. Les pères s'engageaient à leur fournir l'habillement, un toit, le manger et le boire. Eustache était un donné.

Le chroniqueur des Jésuites à Québec écrivait dans le journal de la communauté, le 29 août 1646 : " Ceux qui retournèrent cette année chez les Hurons, furent Pierrot Cochon, Gilles Bacon, Daniel Carteron, Jean le Mercier, des Grosellers, Racine et Eustache Lambert, qui s'estoit donné & devoit remonter, & en effet il remonta avec les susdits susnommés ; en outre il se chargea de deux veaux ". Le 9 septembre 1646, l'annaliste précise : " Avec les Hurons remonta Eustache & les trois dont j'ay parlé ... & plus de 50. paquets ".

On ne dit pas quand Eustache était passé de l'état d'engagé domestique à celui de donné. Eustache devait être en Nouvelle-France vraisemblablement depuis les débuts de 1640. Il demeura compagnon à part entière des Jésuites au moins jusqu'en 1651. Le 26 juin 1651, " Le P. Chaumonot avec Eustache partent pour Tadoussac avec quelques canots hurons pour la pesche ".

Selon Léon Roy, le 17 septembre 1650, Eustache avait abandonné aux religieuses ursulines de Boulogne un tiers des biens qu'il pourrait recueillir de sa famille, à condition qu'elles eussent soin de ses parents dans leur vieillesse. Le même auteur affirme que la mère d'Eustache se nommait Françoise Boingle et qu'il avait une sœur, disons plutôt une demi-sœur, Jeanne Bigot.

Commandant et propriétaire

Après l'abandon forcé et tragique de la mission de Sainte-Marie au pays des Hurons en 1649, plusieurs donnés remirent en question leur vocation. Leur champ d'apostolat situé à plus de 1200 kilomètres de Québec n'existait plus. Les chercheurs ont relevé 46 noms de ces pionniers qui ont travaillé dans cette belle région, aujourd'hui Midland sur la Baie Georgienne.

Eustache avait appris la langue des Amérindiens et pouvait servir d'interprète. Il signait en faisant sa marque. Ses talents multiples et son bon jugement lui servaient de diplômes.

À cette époque, la Colonie vivait des moments difficiles à cause de la hardiesse des Onnontagués et des Onneyouts de l'iroquoisie. Le 2 juillet 1653, le camp volant, composé d'une cinquantaine d'hommes, part de Québec sous le commandement d'Eustache Lambert, vers Trois-Rivières où 500 Iroquois menaçaient la petite ville. Lambert fut ainsi le premier commandant d'un corps de milice au Canada.

Une terre de 8 arpents de front sur le fleuve avec une profondeur de 40 est concédée à Eustache Lambert par Lauzon le 15 décembre 1652, lot 13 du cadastre actuel, et le 11 octobre 1653. L'acte de concession, selon Marcel Trudel, situe vaguement cette acquisition entre la rivière La Chaudière et la rivière des Etchemins, dans la seigneurie de Lauzon, aujourd'hui Saint-Romuald, vis-à-vis Sillery.

En 1654, Eustache souffre du mal du pays. Le 30 juillet il fait un dont de ses biens à Anne Gasnier. À l'automne, il quitte le pays. Il revient en 1656, avec Marie Laurence qu'il avait épousée à Boulogne, semble-t-il. C'est ainsi que toute la descendance a été privée de renseignements pertinents concernant Eustache et l'aïeule Marie Laurence, parce que le mariage ne fut pas célébré en Nouvelle-France. Marie Laurence savait signer.

Marchand bourgeois

À son retour dans la Colonie, Eustache et sa femme allèrent-ils vivre sur leur habitation de la seigneurie de Lauzon ? Aucune preuve. Le 1er septembre 1656, le couple obtint de Jean Gloria, près du magasin de Montréal, " au Cap du Sault au Matelot ", un emplacement de 42 pieds sur 20 de large. Le 9 novembre 1667, Pierre Niel déclare posséder cet emplacement depuis le 9 janvier 1658. Mais, Marie Laurence, le 11 janvier 1668, affirme être propriétaire à la basse ville de Québec d'une maison bâtie sur un emplacement de " neuf toises de front sur la rue du Sault au matelot sur huit toises de profondeur, près de la Chesnaye Auber... et par derrière la grève ". Cette concession avait été obtenue du gouverneur Pierre Voyer, après le 11 juillet 1658, jour de son arrivée.

Lambert ne néglige pas sa ferme de Lauzon. Il a des engagés. Le 6 octobre 1658, Jean Barry et René Chemin, deux engagés d'Eustache Lambert, marchand de Québec, se sont noyés au Cap-Rouge.

Eustache, qui avait voyagé, connu les Amérindiens, réfléchi sur la manière la plus rentable alors de vivre, pencha vers le commerce, les affaires. Du reste, entre 1663 et 1666, vivent dans la Colonie de 3 000 habitants plus de 40 marchands. On envoyait de France, écrit Malchelosse, plus de verges de drap, de couvertures de laine, de capots et de chemises que n'en pouvaient user chaque année 20 000 hommes. Même chose pour le rhum et l'eau-de-vie. Presque toutes ces marchandises glissaient dans les mains des indigènes, depuis Tadoussac à la Baie Verte.

Lambert exploite une pêche à l'angille sur sa concession de Lauzon. Ses nasses reposent même en dehors de ses bornes. En juin 1664, Simon Denis, sieur de la Trinité, propriétaire d'un établissement dans la dite seigneurie et procureur de Charny, de tendre des filets et nasses pour pêcher ailleurs que sur les lieux à lui concédés... Lambert acquiert, dans le dessein de la pêche à l'anguille, 16 aprents de front vis-à-vis la pointe de Cap-Rouge. Sa ferme porte le nom de " l'habitation de Sainte-Marie ". Dès 1659, Eustache est membre de la Société de traite de Tadoussac.

Le 10 août 1659, lors de la première séance de confirmations de Mgr de Laval, Eustache Lambert, 40 ans, se présente parmi les 175 confirmands, près de Jean Juchereau et de Guillaume David. Marie Laurence déclare de son côté qu'elle a 27 ans. Elle serait donc née vers 1632.

Protecteur seigneurial

Vers 1663, Eustache Lambert accepta la charge de surveillant des droits de la seigneurie de Lauzon pour le compte de Charny. François Bissot et Eustache portent le titre de fermier des droits de la seigneurie ou protecteur seigneurial : collection de cens et rentes et des impôts prélevés sur ceux qui pêchent l'anguille. Lambert accomplit sa tâche avec zèle. Du 10 octobre 1663 au 20 août 1664, il se présente sur le parquet du Conseil Souverain plus d'une douzaine de fois pour réclamer ce qui est dû à son seigneur. Ainsi sont accusé Charles Amyot, Jean Migneron, Henri Brault, dit Pomainville, Antoine Maret, Louis-Théandre Chartier, Simon Denis, Pierre Desmarais, etc.

Eustache, le 3 août 1664, assiste à l'élection du syndic des habitants. Claude Charron, bourgeois, est élu. L'on sait également qu'en septembre 1665 Eustache " bailla au dict Grignon des peaux d'orignal pour environ cinq cens livres ".

Recensements

Au recensement de 1666, il est écrit qu'Eustache Lambert, 48 ans, marchand vivant à la basse ville de Québec, et Marie Laurence, 34 ans, possèdent six domestiques engagés : Jean Adam, menuisier, Thomas Lefebvre, André Robidou, dit L'Espagnol, matelot, Pierre et André Bergeron, Gabriel Bayferon. Le couple Lambert donne aussi les prénoms de ses trois enfants : Gabriel, Eustache et Marie.

Il est un peu étonnant de constater qu'en 1667 aucun des engagés de l'année précédente ne fût au service des Lambert. Était-ce parce qu'il avait cessé d'affermer la terre seigneuriale de Lauzon ? Le voisin immédiat se nomme Charles Aubert, sieur de LaChesnaie. Les recenseurs nous apportent du nouveau en signalant une possession d'Eustache Lambert située à la Côte de Notre-Dame-des-Anges. Cette propriété avait 2 arpents de front sur la rivière Saint-Charles avec une profondeur de 30. Lambert l'avait achetée de Nicolas Gendron, dit Lafontaine, le 18 avril 1661, pour la somme de 500 livres. Le 31 mars 1663, Lambert avait obtenu une augmentation de 20 arpents dans les profondeurs.

Il continua d'être en affaires. Le 17 octobre 1667, l'on parle de pelleteries sauvées du naufrage du navire La Paix et confisquées pour une valeur de 4 589 livres. Lambert avait des intérêts dans ce litige. L'année suivante, 5 novembre 1668, il est dit qu'il y eut de la violence sur un bateau nommé Sainte-Anne. Eustache réclame alors les barriques non livrées ou la valeur. Puis, le 1er septembre 1670, des marchandises sont confisquées sur Eustache Lambert, bourgeois, et " venues sous le nom du sieur Dupuy, de La Rochelle, et non déclarées au bureau d'enregistrement " d'ici. Les choses se tassèrent. Amende de 300 livres.

Eustache, le 8 août 1669, est élu marguillier de la paroisse Notre-Dame. Et, le 10 avril 1672, il accepte un bail de bac à l'église comme Bertrand Chenay et Louis de Niort.

Deux fils, une fille

La richesse familiale d'Eustache et de Marie se compose de deux fils, Gabriel et Eustache, d'une fille Marie-Madeleine. Les trois survécurent, se marièrent et firent souche.

Marie-Madeleine, venue au monde le 8 mai 1662, baptisée le 11 du même mois devant son parrain Denis Ruet, sieur d'Auteuil, et Marie-Madeleine Bélanger, femme de LaGarenne, se maria, le 24 janvier 1678, avec René-Louis Chartier, seigneur de Lotbinière, lieutenant civil et criminel de la Prévôté de Québec, lieutenant-colonel des milices du gouvernement de Québec, conseiller au Conseil Souverain de la Nouvelle-France. Ce fut un mariage reluisant ! Ce couple mit au monde dix enfants dont l'un, Antoine, devint prêtre récollet en 1712. Marie-Madeleine fut inhumée à Québec, le 15 novembre 1695.

Né le 4 décembre 1657 à Québec, baptisé par l'abbé Gabriel DeQueylus, curé de Québec et grand vicaire de l'archevêque de Rouen, Gabriel Lambert devint le mari de Renée-Françoise Roussel le 18 juin 1686. Il porta le surnom Sainte-Marie. Le couple procréa dix enfants dont quelques-uns firent souche en s'unissant aux grandes familles de la capitale : Pinguet et Rouer de Villeray. Inhumation de Gabriel le 25 juillet 1709, à Lauzon.

Le fils Eustache (1658-1691) a laissé par sa descendance des personnages importants dans le pays. Marié à Contrecoeur le 31 janvier 1682 avec Marie Vanneck, veuve d'Edouard Scott, marchand aux Antilles, il mit au monde cinq enfants. Il porta le surnom Dumont. Il périt dans le naufrage du Saint-François-Xavier.

Son arrière-petit-fils Nicolas-Eustache, dit Dumont (1767-1835), issu d'Eustache-Louis et de Marguerite Boisseau, fut officier de milice, seigneur des Mille-Îles et de l'Île-à-la-Fourche, juge de paix, homme politique, fonctionnaire, juge, major du bataillon de milice de Vaudreuil en 1795. " Tant par ses idées que par le rôle qu'il joua sur le plan local et même colonial, Nicolas-Eustache était représentatif de la classe des seigneurs du XIXe siècle ".

Héritage

Eustache Lambert, compagnon inséparable du père Chaumonot comme Guillaume Couture le fut pour le père Jogues, important concessionnaire à la seigneurie de Lauzon, responsable d'une célèbre pêche à l'anguille, homme d'affaires habile, traiteur et marchand, mari fidèle, bon père de famille, quitte la Colonie pour recevoir son héritage céleste, le 6 juillet 1673, à Québec. Funérailles le lendemain, un vendredi.

Veuve Marie Laurence géra elle-même la riche succession : valeur de 31 000 livres environ. Le 19 octobre 1676, nous apprenons par le Conseil Souverain que Marie Laurence s'est fait voler des pelleteries. Elle eut également à régler des comptes compliqués avec Alexandre Petit, marchand de La Rochelle. Elle continua le commerce de son mari et fit la pêche à Sept-Îles de société avec Guyon, Jolliet et Lalande de 1674 à 1679, selon les actes du notaire Becquet.

À l'âge de 54 ans, lit-on dans le registre de Notre-Dame de Québec, est décédée le 4 août 1686 Marie Laurence. Assistait comme témoin aux funérailles présidées le lendemain par le curé Henri de Bernières Claude Auber, ancien notaire royal de la Côte de Beaupré.

Eustache et Marie, vous êtes entrés seuls dans la mort pour atteindre l'Au-delà, mais en laissant à la postérité la vie, l'amour des autres, les exemples de vos vertus plus qu'humaines. Après trois siècles, des milliers d'hommes et de femmes vous disent et redisent merci !


2) Aubin Lambert


Aubin Lambert est le fils d'Odoard Lambert et de Jacqueline Feillard. Il fut baptisé dans l'église de Tourouvre, au Perche, le 30 juin 1632.

En 1663, il possédait une terre au Château-Richer, sur la côte de Beaupré. En 1667, il échange cet emplacement pour une terre située dans la seigneurie de St-Augustin-de-Maure, au Cap-Rouge.

Le 29 septembre 1670, Aubin épouse Elisabeth Aubert, à Québec. Cette dernière est une fille du roi, originaire de la paroisse de Saint-Sulpice (archevêché de Paris). Elle vient d'arriver en Nouvelle-France et bénéficie d'une dot de 50 livres et d'autres biens estimés à 200 livres.

Dix enfants naîtront du mariage dont 4 garçons:

En 1681, lors du recensement, Aubin cultive toujours une terre de 8 arpents en valeur, dans la seigneurie de Maure, et possède 2 bêtes à corne.

Elisabeth Aubert décédera en 1690. Aubin décédera à son tour, à Saint-Nicolas, au printemps 1713.

3) Pierre Lambert

Un autre Lambert devait également venir plus tard et contribuer à enrichir la lignée des Lambert en terre d'Amérique.

Pierre Lambert fut baptisé à Fourmetot, dans la région de Rouen, en Normandie, le 29 avril 1646. Il était le fils de Jacques et de Perrette Bachelet.

En novembre 1670, Pierre obtenait une concession de terre dans la seigneurie de Lauzon. En 1672, il obtenait une autre concession dans la seigneurie de Villieu (Tilly).

Pierre épousera Marie Normand, le 4 mars 1680 à Québec. Elle est la fille de Jean Normand et d'Anne Lelaboureur. En 1681, ils se trouvent dans la seigneurie de Villieu et ont mis quatre arpents de terre en valeur.

Pierre et Marie auront huit enfants. On retrace deux de leurs fils qui auront une descendance:

Il y eut d'autres Lambert, plus tard, en Nouvelle-France. Mais les descendances d'Aubin et de Pierre sont sans aucun doute les plus nombreuses.

4) Esquise biographique sur Paul Lambert
tirée du dictionnaire de Mgr. Tanguay et d'un écrit de Gérard Morisset(1945).

Paul Lambert,baptisé en 1691, fils de Paul Lambert et de Thérèse Huard de Sainte-Catherine, ville d'Arras, en Artois, sépulture à Québec, le 26 novembre 1749. Il s'est marié Marie-Françoise Laberge dont il eut neuf enfants. Puis, Il se remaria en secondes noces à Marguerite Maillou. Ils eurent des jumeaux, en juin 1749, qui ont été ondoyés et sont décédés anonymes.

En 1737, Paul Lambert est désigné sous le nom de Saint-Paul. Les curés ne connaissent l'orfève que sous le nom de sieur Saint-Paul. Paul Lambert quittait parfois la ville pour aller satisfaire sa clientèle de St-Rock-Des-Aulnaies aux Grondines. Gérard Morisset constate que kle recensement de 1744 lui accorde 41 ans: il aurait donc vu le jour en 1703 ou est-ce une erreur du recenseur?

Le ménage n'est pas dépourvu de ressources. Lorfèvre possède ses propres outils et sa forge, ses modèles et ses gabarits. Il est honnête, consciencieux, grand travailleur. Il a des amis parmi les nouveaux arrivés de France, des protecteurs chez les fonctionnaires québécois. Il peut avoir confiance en l'avenir. Jusqu'en 1743, les époux Lambert locataires de Joseph Riverain, habitent rue du Sault-au-Matelot, élèvent une famille nombreuse. Marie Françoise Laberge décède le 27 novembre 1747.

On ne connait pas d'ennemi à Paul Lambert, il est d'une grande bonté, dit-on de lui, d'un caractère droit et de coeur généreux. Paul se remarie et, en moins de quatorze mois après sa mort, la jeune et pimpante veuve, plus désirable que jamais en ses vingt-sept ans, convole à Québec avec le chirurgien, Élie Laparre. Puis la famille se disperse. Paul, l'ainé de ses fils, absent à la mort de son père, ne semble pas reparaitre à Québec. François continue probablement son apprentissage chez Joseph Maillou et disparait lui aussi sans laisser de traces; la cadette, Françoise épouse en 1756, François Dumas. Il y eut aussi, parmi les enfants, Joseph, Marie-Catherine, Amable, Claude dont nous n'avons aucun renseignement sur leur destinée respective.

Le musée des Augustines de l'Hôtel-Dieu de Québec possède 13 pièces d'orfèvrerie fabriquées par Paul Lambert. Le musée du Québec a une collection de 22 pièces de l'oeuvre de Paul Lambert. Ce sont des objets religieux ou domestiques, en argent. La technique de fabrication employée variait d'un objet à l'autre, martelé, ciselé, repoussé, fondu, soudé. La signature de Paul Lambert était poinçonnée: P.L. surmonté d'une fleur de lys.

(Ce texte est tiré du fascicule no 26 de la collection " Nos Ancêtres " de Gérard Lebel, C.Ss.R., et publié par la revue Sainte-Anne de Beaupré. )

Source: L'association des familles Lambert

 Références

Le site des familles Lambert (hébergé au CGFA)



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